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Journaliste depuis 30 ans, à la fois spécialiste des pays en proie à des conflits et des questions d'écologie,de protection de la nature et de société; derniers livres publiés: Guerres et environnement (Delachaux et Niestlé), L'horreur écologique (Delachaux et Niestlé), "La Grande Surveillance" (Le Seuil),une enquête sur tous les fichages (vidéo, internet, cartes bancaires,cartes médicales, telephone, etc). Et enfin "Enquête sur la biodiversité" (ed Scrinéo, coll Carnets de l'info). Aprés 20 ans au Journal du Dimanche, collabore désormais à l'hebdomadaire Politis et à Médiapart.

vendredi 23 novembre 2007

La gréve ne polluant plus le silence est d'or et Poutine ré-invente le parti unique

Les grèves étant terminées, les ministres et leurs laudateurs journalistiques commentateurs de « galère » vont pouvoir nous entretenir savamment sur les émissions de CO2 provoquées par la « circulation normale » des voitures en ville, maintenant que ce n’est plus « la faute » des grévistes. Car toutes les mesures récemment publiées, rappellent qu’aucun pays européen, sauf à la limite l’Allemagne, ne respecte les prescriptions du protocole de Kyoto qu’il ne suffit donc pas d’avoir signé et ratifié pour être un bon élève de la planète. Comme disait la Zazie de Queneau : « tu causes, tu causes, mais c’est tout ce que tu sais faire ». Donc, c’est clair, le réchauffement tout le monde en parle, mais personne n’agit vraiment : ce n’est pas en changeant nos ampoules et en éteignant nos magnétoscopes que nous sauverons la planète. Donc, silence dans les rangs et vive le petit geste tandis que le président (béni soit son nom) emmène 80 personnes en Chine. Sauf la secrétaire d’Etat aux droits de l’homme pour pas fâcher nos clients.

A propos de muet : Borloo est devenu étrangement silencieux et l’opinion politique journalistique et publique commence doucement à oublier ce Grenelle qui n’était finalement qu’un mauvais moment à passer. Et Kosciusko-Morizet a fait un tour à la montagne, sans doute pour voir comment fonctionnent les canons à neige qui s’entraînent depuis quelques jours parce que la neige précoce est en train de fondre. Salauds d’écolos ! Ensuite, elle part en Chine avec le président pour voir comment et pourquoi on tousse dans ce pays des droits de l'Homme.

Bien sur nous aurons droit dans quelques jours au choeur des pleureuses sur le climat grâce à la réunion onusienne de Bali, ce qui fera plaisir aux centaines de milliers d’habitants du Bangladesh dont le pays a été ravagé par une de ces tempêtes qui seront de plus en plus fréquentes en raison.

Et en Russie, qui prépare pour le 2 décembre, le rétablissement du Parti Unique sous la férule du Tsar Poutine, tous les « délires environnementalistes » (dixit le chef) laissent de marbre puisqu’il n’y a toujours pas (et depuis janvier 2000) de ministre de l’environnement, même pour faire semblant. A ceux que le retour de la dictature intéresse (Back to URSS a titré la semaine dernière le dernier journal libre du pays, Novaïa Gazetta) je conseille la lecture du numéro de jeudi prochain de Politis avec un reportage sur ses « élections ». Le même jour, France 2 diffuse (à 23 h bien sur) un documentaire sur le « Système Poutine ».

Bien entendu, l’enquête sur l’assassinat de mon amie Anna Politovskaïa est toujours au point mort....Et la Maison des Journalistes de Moscou a été fermée « pour défaut de la sécurité incendie ». On n’arrête pas le progrès...

dimanche 18 novembre 2007

La bourgeoisie et la gève expliquée par Roland Barthes


18 novembre


A relire, ce texte de Rolland Barthes paru en 1957 dans Mythologies

Il y a encore des hommes pour qui la grève est un scandale : c'est-à-dire non pas seulement une erreur, un désordre ou un délit, mais un crime moral, une action intolérable qui trouble à leurs yeux la Nature. Inadmissible, scandaleuse, révoltante, ont dit d'une
grève récente certains lecteurs du Figaro.
C'est là un langage qui date à vrai dire de la Restauration et qui en exprime la mentalité profonde ; c'est l'époque où la bourgeoisie, au pouvoir depuis encore peu de temps, opère une sorte de crase ( contraction, mélange)entre la Morale et la Nature, donnant à l'une la caution de l'autre : de peur d'avoir à naturaliser la morale, on moralise la Nature, on feint de confondre l'ordre politique et l'ordre naturel, et l'on conclut en décrétant immoral tout ce qui conteste les lois structurelles de la société que l'on est chargé de défendre.
Aux préfets de Charles X comme aux lecteurs du Figaro d'aujourd'hui, la grève apparaît d'abord comme un défi aux prescriptions de la raison moralisée : faire grève, c'est « se moquer du monde », c'est-à-dire enfreindre moins une légalité civique qu'une légalité « naturelle », attenter au fondement philosophique de la société bourgeoise, ce mixte de morale et de
logique, qu'est le bon sens.
Car ceci, le scandale vient d'un illogisme : la grève est scandaleuse parce qu'elle gène
précisément ceux qu'elle ne concerne pas. C'est la raison qui souffre et se révolte : la causalité
directe, mécanique, computable, pourrait-on dire, qui nous est déjà apparue comme le fondement de la logique petite-bourgeoise dans les discours de M. Poujade, cette causalité-là est troublée : l'effet se disperse incompréhensiblement loin de la cause, il lui échappe,
et c'est là ce qui est intolérable, choquant.
La restriction des effets exige une division des fonctions. On pourrait facilement imaginer que les «hommes » sont solidaires : ce que l'on oppose, ce n'est donc pas l'homme à l'homme, c'est le gréviste à l'usager.
L'usager (appelé aussi homme de la rue, et dont l'assemblage reçoit le nom innocent de population) .l'usager est un personnage imaginaire, algébrique pourrait-on dire, grâce auquel il devient possible de rompre la dispersion contagieuse des effets, et de tenir ferme une causalité réduite sur laquelle on va enfin pouvoir raisonner tranquillement et vertueusement.
En découpant dans la condition générale du travailleur un statut particulier, la raison bourgeoise coupe le circuit social et revendique à son profit une solitude
à laquelle la grève a précisément pour charge d'apporter un démenti : elle proteste contre ce qui lui est expressément adressé.
L'usager, l'homme de la rue, le contribuable sont donc à la lettre des personnages, c'est-à-dire des acteurs promus selon les besoins de la cause à des rôles de
surface, et dont la mission est de préserver la séparation essentialiste des cellules sociales, dont on sait qu'elle a été le premier principe idéologique de la Révolution bourgeoise.
C'est qu'en effet nous retrouvons ici un trait constitutif de la mentalité réactionnaire, qui est de
disperser la collectivité en individus et l'individuen essences..
Ceci participe d'une technique générale de mystification qui consiste à formaliser autant qu'on
peut le désordre social.
Par exemple, la bourgeoisie ne s'inquiète pas, dit-elle, de savoir qui, dans la grève, a tort ou
raison : après avoir divisé les effets entre eux pour mieux isoler celui-là seul qui la concerne, elle prétend se désintéresser de la cause : la grève est réduite à une incidence solitaire, à un phénomène que l'on néglige d'expliquer pour mieux en manifester le scandale.
De même le travailleur des Services publics, le fonctionnaire seront abstraits de la masse
laborieuse, comme si tout le statut salarié de ces travailleurs était en quelque sorte attiré, fixé et ensuite sublimé dans la surface même de leurs fonctions. . de même que tout d'un coup le citoyen se trouve réduit au pur concept d'usager, de même les jeunes Français mobilisables se réveillent un matin évaporés, sublimés dans une pure essence militaire que l'on feindra vertueusement de prendre pour le départ naturel de la logique universelle .

samedi 17 novembre 2007

Gréve et démagogie: un coupable démasqué

17 novembre

J’ai retrouvé le nom du ministre qui impute le réchauffement climatique aux gréves : Dominique Bussereau, secrétaire d’Etat aux Transports. Celui qui, pendant le Grenelle de l’environnement, fut l’un de ceux qui s’est opposé farouchement à la baisse des vitesses autorisées sur routes et autoroutes – qui aurait permis un gain en terme de carburant de plus de 10%- et à tout ce qui remettait en cause la voiture. Dominique Bussereau continue à œuvrer au développement du programme autoroutier et ce en contradiction flagrante avec les conclusions du Grenelle ! C’est encore lui qui a été le premier a déclencher une grève générale définitive du rail en annonçant la fermeture de 260 gares de fret !
Faut-il rappeler à ce comique que le dérèglement climatique et le renchérissement du coût des matières premières n’est pas le résultat d’une grève de quatre jours mais le fruit d’une politique en trompe l’œil qui fait la part belle au tout routier… ce que s’acharne à faire depuis plusieurs années Dominique Bussereau en asséchant les budgets dédiés aux transports en commun et au développement du fret ferroviaire ? Au lieu de faire semblant d’être écolo, pour mieux cacher son inaction et sa soumission aux pontes du BTP, le secrétaire d’Etat aux Transports serait mieux inspiré en cessant sine die les allusions démagogiques que ne font qu’ajouter de l’huile sur le feu.

vendredi 16 novembre 2007

Il n'y a pas grève des cons...

16 novembre

Doucement mais sûrement, après avoir organisé le siége des médias, l’UMP fait savoir discrètement à toutes les rédactions que ses militants sont prêts à organiser une manifestation pour protester contre la grève dans les transports et contre l’occupation des universités « qui empêche nos enfants de passer leurs examens ». Il y a même un ministre dont j’ai oublié le nom qui explique à qui veut l’entendre que les grèves contribuent au réchauffement climatique. On aura tout entendu : la droite qui se préoccupe des émissions de carbone, c’est nouveau, ça vient juste de sortir. Cet après-midi, cela faisait même rire (jaune) quelques uns des étudiants de l’Institut de géographie de Paris 8 venu célébrer leur occupation par un barbecue festif auquel le président de l’Université était présent. Ce qui contraste avec l’attitude de beaucoup de ses collègues qui se répandent dans la presse (complaisante à cette complainte) pour dire tout le bien qu’il pense de la loi qui visent (sous prétexte d’autonomie) à organiser la lente privatisation des facultés.

Quand aux examens, il faut quand même rappeler qu’ils n’auront pas lieu avant le milieu du mois de janvier, au plus tôt. Mais, comme en matière d’écologie, les extrémistes n’en sont jamais à un mensonge prés. Les étudiants, quelles que soient leurs inquiétudes, qu’elles que soient leurs angoisses et surtout quelles que soient leurs difficultés à suivre leurs cours tout en étant, pour beaucoup, obligés de faire des petits boulots de merde payés de façon scandaleuse, ils commencent, avec beaucoup de retard, à comprendre ce qu’il faut lire entre les lignes d’une loi votée discrètement en août : à savoir la professionnalisation à outrance, la disparition de la culture générale qui permet de vivre et de comprendre. Les entreprises qui seront appelées à financer les facs ne vont certainement pas payer des cours de culture qui permettent d’avoir un regard critique sur le système! Et, comme en matière de protection de la nature, (une fois que l’on a incité les associations et les chercheurs à se tourner vers le mécénat, l’Etat à réduit sa participation), le pouvoir fait appel aux « initiatives privées » de façon à organiser son désengagement.

Tiens ? Au fait, et les suites du Grenelle de l’environnement ? Déjà submergées par les montées de la mer ?

mardi 13 novembre 2007

Grèves, connerie et démagogies

13 novembre

L’intérêt des chaînes télévisées pour « le public pris en otage » et pour les comités d’usagers (plus ou moins car il y a des têtes connues...) discrètement sponsorisés par le parti majoritaire va bientôt faire ressembler la télévision française à la télévision de Vladimir Poutine. Cela devient aussi insupportable que la célébration compulsive de la « liberté » dans les universités, liberté en général commentée par les étudiants en droit qui voudraient nous faire croire que l’on peut mettre 10 000 étudiants dans les rares amphithéâtres financés par le ministère de l’Education Nationale.

Evidemment, en général, les confrères oublient que les cheminots et autres salariés des entreprises qui ne sont plus guère nationales, ne sont que des « privilégiés » de la retraite que parce que tous les autres se sont laissés dépouiller sans protester de leurs « privilèges ».

En prime : la saloperie qui consiste à expliquer et à faire croire que « tous les autres Français » paient la retraite des cheminots et des agents de la RATP.

Merde ! Cette fois, je suis vraiment en colère : comment pouvons nous être si cons et avaler tous ces mensonges ? Comment pouvons nous être aussi cons pour céder à ce genre de chantage l’année où les plus riches raflent 13 milliards d’euros de privilèges ?

lundi 12 novembre 2007

LES ESCROCS DE L'AGRO-ALIMENTAIRE

12 novembre

Les escrocs de l'agro-alimentaire sont en train d'essayer de nous faire croire, par médias (complaisants ou naïfs) interposés que le prix des produits laitiers augmente à cause de la flambée du prix du pétrole, de la raréfaction de la "matière première" ou des profits supplémentaires que réaliseraient les éleveurs-agriculteurs. La réalité est bien différente: les grandes firmes alimentaires, celles qui voudraient pas exemple nous faire croire que le "Président" est un produit de terroir, sont tout simplement en train de profiter de l'ambiance à la hausse qui concerne les céréales. Les firmes agro-alimentaires font semblant de confondre les hausses de matières premières agricoles qui existent hors de l'Europe, pour des raisons spéculatives, avec les prix européens. En Europe, il n'existe aucune pénurie de lait. Sur le lait n'a été constaté qu'une légère augmentation qui, répercutée sur le prix d'un camembert, serait de 4 (quatre) centimes.
Sans oublier que de 2002 à 2006, 30 000 paysans ont du cesser de produire du lait parce que les prix ont constamment baissé, dans ce laps de temps, de 69 euros les 1000 litres; ce qui pour un paysan moyen correspond à une perte de deux mois de revenu.
Que je sache, entre 2002 et 2006, il n'y a eu aucune baisse de produits dérivés du lait, ce qui a permis aux grandes sociétés agro-alimentaires d'accumuler de somptueux bénéfices puisque les courbes des prix à la consommation et des prix à la production n'ont cessé de s'éloigner l'une de l'autre.

vendredi 9 novembre 2007

OGM, TRIBUNAUX ET RACHIDA DATI

9 novembre

Cela sera officiel dans moins de deux semaines: la France va faire jouer la clause de sauvegarde prévue par les règlement européens contre le mais trangénique 810 de Monsanto, le seul cultivé pour l'instant en France. Il sera donc interdit de le semer au printemps prochain. D'autre part une loi sur les OGM sera présentée en janvier au parlement. C'est ce qu'à expliqué ce matin la ministre de l'écologie Nathalie Kosciusco-Morizet à José Bové, au représentant de la Confédération paysanne et quelques autres.
Cela fait apparaitre encore plus absurde d'avoir programmé pour le lundi 12 la possible incarcération de José Bové pour avoir coupé un épi de maïs désormais en passe d'être interdit. Mais comme l'a dit Bové, lundi, on va faire de la pub pour notre tribunal de Millau ce qui permettra de le préserver de la disparition.

Cette histoire de suppression de nombreux tribunaux est en contradiction avec les conclusions du Grenelle de l'environnement: en supprimant des tribunaux et des palais de justice sous prétexte de "rentabilité", on va contraindre des justiciables et des avocats à faire des dizaines de kilomètres en voiture pour être jugé, pour obtenir un document ou pour plaider. Ma grand-mère appelait cela des "économies de bouts de chandelles". Le bilan de la favorite du Président va être, énergétiquement parlant, trés négatif.

mercredi 7 novembre 2007

Bové, les OGM et la prison

7 novembre

Le lundi 12 novembre à midi, José Bové, les associations de protection de la nature et la Confédération paysanne invitent tous ceux qui seront ou sont dans la région, à participer à un grand pique nique festif devant le Palais de Justice de Millau. Ce jour là à 14 h, José Bové est convoquée par le Juge d'application des peines pour "envisager" comment il devra accomplir la peine de prison à laquelle il a été condamné pour avoir coupé UN épis de maïs transgénique. José Bové, se référant aux décisions prises par le Grenelle de l'environnement sur les OGM estime qu'il n'a pas à négocier les conditions de son emprisonnement. Il est donc possible qu'il soit incarcéré ce jour-là.

mardi 6 novembre 2007

Pêche, gazole et véloS

6 novembre

Une rumeur court: la ministre de l'Economie serait sur le point de proposer aux pêcheurs d'aller attraper les poissons en vélo ou en pédalos... Trés écolo, isn't ?

Je suis désolé pour les pêcheurs qui font un métier de chien, mais je me réjouis pour les poissons qui sont au moins autant qu'eux menacés de disparition...

Sarkozy aurait pu ramener quelques pêcheurs à l'Elysée, il y a de la place maintenant...

samedi 3 novembre 2007

La ministre de l'Economie, le pétrole et les économies d'essence

3 novembre

La ministre de l’Economie, Christine Lagarde, que l’on n’a pas encore vue circuler à vélo dans les avenues de Paris ou dans les rues d’Ajaccio pour saluer les Corses qui voulaient applaudir le conseil des ministres, vient de délivrer un superbe message aux Français auxquels l’augmentation du prix de l’essence cause quelques soucis : « ne vous déplacez en voiture que si cela est utile ». Le message, reproduit par la presse sans commentaire, comme s’il s’agissait d’une évidence, fera chaud au coeur à tous les habitants des zones rurales ou rurbaines qui n’ont plus ni ligne régulière de bus, ni trains d’intérêt secondaire ( ?) pour se rendre à leur travail ou pour aller aux hypermarchés des périphéries citadines qui ont peu à peu remplacé les commerces de proximité. Il fera également plaisir à tous les habitants de banlieue qui n’ont pas d’autres solutions où dont les trains arrivent toujours en retard faute de remplacement d’un matériel hors d’âge ; parce que l’Etat a préféré investir dans les autoroutes et autres rocades plutôt que dans les voies ferrées et les transports publics dont le financement a été délégué aux Régions.
Si tant de gens n’étaient pas frappés par la situation engendrée par une civilisation du « tout voiture », on se réjouirait regret de la progression du célèbre baril de pétrole. Au moins, sa progression vers le cap des 100 dollars, nous rappelle qu’il faudra bientôt soit nous en passer, soit le réserver aux plus riches d’entre nous. Yves Cochet l’a dit dans un livre prophétique, le Grenelle de l’environnement a abordé timidement la question, mais dans le fond personne n’y croit vraiment, comme si nous attendions une sorte de miracle.
Si le ministre de l’Ecologie était cohérent avec lui même et avec ses enthousiasmes récents, il s’en féliciterait officiellement.
La question qui se pose désormais, c’est qui gardera le plus longtemps le contrôle du pétrole et à quel prix se vendra un jour le dernier litre de super. Pour, bien sur, le mettre dans un musée...
Petit rappel : depuis 1974, en francs constant, le prix de l’énergie est resté à peu prés le même. Même remarque, depuis 1983, pour le gazole et depuis 1990 pour le super 95 sans plomb. Par contre les profits des grandes compagnies pétrolières ont décuplé....