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Journaliste depuis 30 ans, à la fois spécialiste des pays en proie à des conflits et des questions d'écologie,de protection de la nature et de société; derniers livres publiés: Guerres et environnement (Delachaux et Niestlé), L'horreur écologique (Delachaux et Niestlé), "La Grande Surveillance" (Le Seuil),une enquête sur tous les fichages (vidéo, internet, cartes bancaires,cartes médicales, telephone, etc). Et enfin "Enquête sur la biodiversité" (ed Scrinéo, coll Carnets de l'info). Aprés 20 ans au Journal du Dimanche, collabore désormais à l'hebdomadaire Politis et à Médiapart.

dimanche 7 juin 2009

Une belle soirée pour les Verts

Dimanche 7 juin

Les premiers résultats de ce soir permettent de constater que l'écologie progresse dans les têtes encore plus que dans les urnes. Voila qui fait plaisir, voilà qui permet d'espérer et de penser qu'un autre monde est vraiment possible. D'autant plus que la même tendance est semble-t-il perceptible dans de nombreux pays.
Il est plus que jamais nécessaire de réflêchir à un nouveau mode de développement, à la préservation de la biodiversité, aux recours aux énergies renouvelables, à l'abandon progressif du nucléaire, à la fin de l'exploitation du Sud, à une autre politique agricole. Tout cela en privilègiant les aspects sociaux dans la résolution de la crise économique sans subventionner l'industrie automobile et les banquiers.

2 commentaires:

elhiero a dit…

On voit même chez les scientifiques se dessiner deux courants qui me paraissent s'exclure : ce qui pensent que l'efficacité technologique doit continuer a progresser pour produire autant (voire plus) de biens en réduisant l'impact sur la nature et la consommation de matieres premières; et ceux qui pensent qu'il faut progressivement abandonner cette voie et s'engager dans la décroissance, ce qui me paraît plus efficace. Mais la décroissance fait peur, c'est l'épouvantail des technophiles qui crient à la régression dont ils pensent que c'est un synonyme.
Pour les premiers, je dirais que ce sont des technocrates qui, avec des données exactes et des calculs exacts, aboutissent à des solutions intenables : je ne sais pas comment ils réussissent ce tour de sorcellerie.
Pensez vous que ces deux courans s'excluent ?

Blog de Claude-Marie Vadrot a dit…

Je crois qu'il faut marier ces deux courants, les rapprocher. Un de ces mariages qui peut donner de beaux enfants/ Il faudrait peut-être, tout simplement oublier le mot décroissance faute de parvenir à le faire bien comprendre...